Critique Monster friends 2
À quoi ça sert de mourir pour défendre ce qui est juste ?
Wataru a réussi à échapper aux griffes du Carnaval des Enfants au prix d’un rude combat. De retour dans son école, le jeune garçon a beaucoup de mal à oublier les horreurs dont il a été́ témoin. C’est alors qu’il fait la connaissance d’autres enfants accompagnés de Buddies, une rencontre salutaire qui pourrait peut-être l’aider à surmonter ses angoisses…
Hélas ! Le répit est de courte durée, car un autre membre du Carnaval lui tend une embuscade dans une salle de classe... Face à cet adversaire redoutable et à son Buddy manipulateur d’eau, l’affrontement s’annonce particulièrement périlleux !
On se remet rapidement dans le bain, les événements précédents ont fini par attirer l’attention des autorités. Même si cela reste très sommaire pour le moment, le fait que certains policiers commencent à se poser des questions sur les multiples disparitions rend le récit un peu plus réaliste. Cela dit, on se demande ce que l’auteur a exactement derrière la tête car il lui reste encore pas mal de point à éclaircir mais on reste curieux de voir de quelle façon ces nouveaux protagonistes apporteront leur contribution au récit.
Deux événements importants se dérouleront durant ce second opus, le premier sera la rencontre de Wataru avec trois jeunes gens qui se révéleront être des alliés de premier choix. Des liens se tisseront très rapidement entre eux grâce notamment à la découverte d’un lien entre l’un de ces derniers et celui d’un ancien protagoniste.
Parallèlement, notre jeune héros sera confronté à nouveau à l’un des membres du carnaval des enfants ; une organisation à laquelle il s’est déjà frotté parvenant en s’en sortir in extremis. L’horreur s’invite à nouveau à la fête donc, ce nouvel adversaire à la personnalité aigrie et la soif de reconnaissance se montrera particulièrement coriace et déterminé. La capacité spéciale de son buddy offrira de belles perspectives de combats et Wataru devra à nouveau lutter pour sa survie. L’auteur prend ici un peu plus de temps pour développer les répercussions psychologiques qu’ont tous ses massacres sur les participants de ce jeu macabre. Certains parviendront à rester eux même tandis que d’autres sombreront dans la folie que ce soit par besoin d’être remarqué ou simplement par instinct de survie. Heureusement, Wataru pourra compter sur son petit compagnon doté d’une impressionnante capacité d’adaptation. Le fait qu’il revête une forme spécial en réaction à la détresse de son petit maître me fait penser de loin aux digimons, divertissant quoique un peu déjà-vu donc. Ses alliés viendront également se joindre à la partie rendant les scènes de combats dynamiques et agréables. La tournure dramatique que vont prendre les événements interpellera le lecteur, ce petit jeu macabre a vite fait de rendre fou et on s’en rendra bien compte grâce à ce passage. On en saura également un tout petit peu plus sur le carnaval des enfants mais il faudra attendre le dernier tome pour espérer avoir des réponses à toutes nos questions sur ce dernier mais surtout sur les mystères qu’entoure les buddies.
Commentaires (0)