Chronique : DevilsLine T.2

Snoopy vous livre ses premières impressions sur ce 2ème tome

 

Venu enrichir récemment le catalogue des éditions Kana, DevilsLine est un seinen qui mêle plusieurs genres (polar, fantastique, romance) et qui a pour thématique principale, les vampires.

Le premier tome m’avait beaucoup plu. Je me suis très vite attachée aux personnages et j’ai bien apprécié l’univers proposé par l’auteur qui mélange fantastique et polar. J’ai trouvé le trait de l’auteur particulier et vraiment plaisant. Le plus gros bémol résidait dans l’inégalité des dessins et les corps mal proportionnés.

Certains lecteurs avaient été déçus à la lecture du premier tome à cause de la romance entre les deux personnages principaux. Leur amour naissant occupait en effet une place pour le moins importante, l’auteur ayant choisi de prendre le temps de construire un début de relation. Ces lecteurs pourraient l’être un peu moins dans ce second tome.

Moins centré sur la relation entre Taira et Anzai, ce tome est riche en révélations et en action. L’auteur entame ici un nouvel arc qui s’annonce plus violent et plus complexe.

Ce tome est également marqué par l’entrée en scène de nouveaux personnages intéressants.

Dans la première partie du tome, Anzai se sentant terriblement coupable d’avoir cédé à ses pulsions sanguinaires reste cloîtré dans sa chambre. Et Taira qui souhaite plus que tout le revoir, tombe sur Hans Ri.

On sent que ce nouveau personnage va jouer un rôle assez important dans la suite des évènements. C’est un semi-vampire et c’est lui qui a donné du sang à Anzai pour que ses blessures guérissent. Hans Ri a un petit côté marginal qui le rend attachant et il trouve facilement sa place dans le récit en tant qu’allié.

On apprend beaucoup de choses grâce à lui, comme par exemple, qu’il est possible de contrôler sa soif de sang. Des révélations qui vont bouleverser la jeune fille et qui vont lui donner un peu d’espoir.  

 

© 2013 Ryô Hanada / KODANSHA

 

 

 © 2013 Ryô Hanada / KODANSHA

 

Dans la seconde partie du tome, la mystérieuse organisation qui avait pris  Anzai pour cible, passe à l’action. Je trouve qu’ici l’auteur avance un peu trop vite dans son scénario en jouant déjà la carte de la «grosse organisation qui veut éradiquer la race des vampires». Cependant, leur plan était ingénieux et réfléchi. En provoquant une pareille boucherie et en se servant des médias, ils sont sûrs de marquer les esprits d’un très grand nombre de personnes.

On fait très vite connaissance avec le chef de l’organisation, Kikuhara. C’est un personnage charismatique, complètement immoral et qui ne reculera devant rien pour mener à bien ses objectifs. Les humains ne sont pas forcément bons et les vampires ne sont pas forcément mauvais ; l’auteur nuance intelligemment son récit et redistribue les cartes d’une certaine manière. Les quelques scènes d’action sont dynamiques et assez réussies, autant de bons éléments qui ont contribué à rendre ce nouvel arc passionnant.

Bien sûr, Anzai et Taira se retrouvent et l’auteur en profite pour nous en apprendre davantage sur ce qu’implique une relation avec un vampire mais aussi sur le passé d’Anzai qui se révèle encore plus intéressant que je ne l’avais imaginé. On sent déjà que ce sera difficile à encaisser pour lui. On peut dire que l’auteur ne ménage pas nos deux héros !

snoopy

Lectrice assidue et dévoreuse de mangas à plein temps. Collectionneuse dans l'âme, jamais rassasiée au grand désespoir de mes proches.
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