Interview des auteurs de City Hall (Ankama Editions)

Entretien avec Guillaume Lapeyre et Rémi Guérin

A l'occasion de la sortie récente du premier opus de City Hall chez Ankama, Manga-Sanctuary est allé à la rencontre de ses créateurs, Rémi GUéRIN et Guillaume LAPEYRE. Rencontre avec deux passionnés des mots et des images, drôles et sympathiques !

 

 

Bonjour messieurs, pouvez-vous vous présenter aux membres de Manga Sanctuary et nous raconter comment, de simples amateurs, vous êtes devenus professionnels dans le milieu de la bande dessinée ?

Rémi : En buvant de l’absinthe ! ha ha ha c’est un raccourci un peu direct je le reconnais… je vais donc revenir à la source de cette histoire pour éclairer ce mystère de mon passé. Je passais la soirée en compagnie d’Eric CORBEYRAN, un scénariste de B.D., et alors que je découvrais le « rituel » de l’absinthe j’ai eu envie de lui raconter des histoires de celles que l’on se raconte au coin d’un feu pour se faire peur, des légendes urbaines. Il n’a pas du tout flippé mais en revanche il m’a dit « Viens on en fait une B.D. ! ». Je l’ai suivi et c’est comme ça que j’ai commencé ma carrière de scénariste.

 

Guillaume : J'avais 19 ans, je venais de rencontrer l'amour de ma vie, Elsa BRANTS, dessinatrice dans un fanzine local, et nous avions monté un book d'une quarantaine de pages. Nous avons montré nos travaux à plusieurs auteurs pros dans les festivals du coin et Christophe ARLESTON (scénariste -entre autres- de Lanfeust de troy) nous a proposé de faire une histoire courte dans son Lanfeust Mag. Devant ma difficulté à écrire une histoire, il m'a présenté Nicolas JARRY, romancier de fantasy, et ensemble nous avons signé Les chroniques de Magon chez Delcourt, ma toute première série !

 

 

Les amateurs de manga vous découvrent grâce à City Hall édité chez Ankama. Pourtant, vous avez déjà de nombreuses expériences derrière vous. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

R : En compagnie d’Eric CORBEYRAN et de pas moins 18 dessinateurs, nous avons réalisé Les véritables légendes urbaines chez Dargaud, du thriller. Puis avec l’un de ces talentueux maîtres du crayon, Sébastien Damour, nous avons réalisé Kookaburra Universe chez Soleil, de la pure science-fiction. Dans le même temps et chez le même éditeur, Guillaume et moi avons démarré notre première série en duo, Explorers, une série aux accents fantastique en 3 tomes. Et nous voilà aujourd’hui sur les rails pour sortir notre premier manga ensemble, une nouvelle aventure !

 

G : Avec Nicolas JARRY, nous avons réalisé 6 tomes des Les chroniques de Magon , 2 tomes d’Ether, une mini-série de science-fantasy, et quelques collectifs ici et là. C'est après ces ouvrages que j'ai eu l'opportunité de changer de scénariste.

 

 

 

Avant de véritablement rentrer dans le vif du sujet, remontons le temps. Racontez-nous comment vous vous êtes rencontrés et comment a débuté votre collaboration.

R : En deux temps, mais tout a commencé à la « Comédie du Livre », le festival du livre de Montpellier en 2007. Alors que je dédicaçais pour la toute première fois de ma vie, Guillaume, que j’avais déjà rencontré, s’est approché de moi, barbe de plusieurs jours, yeux rougis par la fatigue et les larmes, portant des haillons et visiblement pas douché depuis plusieurs semaines et, entre deux reniflements il m’a demandé si j’avais un scénario à lui proposer parce qu’il était à la rue, seul, sans scénariste… ha ha ha bon ok j’exagère un peu le tableau, ces fringues étaient juste froissées… Blague à part, après quelques échanges j’ai compris qu’il souhaitait changer de scénariste et qu'il me demandait si je pouvais lui proposer une histoire, j’ai tout de suite répondu oui ! L’occasion était trop belle d’avoir un dessinateur ultra talentueux qui s’adresse à moi, jeune scénariste, pour commencer une collaboration. Le plus dur restait à faire, inventer rapidement l’histoire que je lui avais dit avoir dans mes cartons… J’avais trois semaines pour le faire puisque nous devions nous revoir au Festival B.D. de Palavas peu après. Tout allait commencer là-bas !

 

 

City Hall est un récit fantastique partant d'une base historique (mais rapidement romancé). Comment est née votre histoire ?

R : Pour comprendre comment il faut d'abord remonter à quand... et la réponse est assez étrange. C'était il y a quelques années maintenant, un dimanche, et il pleuvait dru dehors. Comme je m’ennuyais fermement j'ai fait comme tout un chacun, j'ai allumé la télé en pensant que je tomberais bien sur un programme intéressant... Ça n'a pas marché. Alors, à défaut de mieux, et pris d'un sursaut inexplicable de volonté de m'instruire, j'ai zappé sur Arte et regardé un reportage sur l'architecture, et plus particulièrement sur la nouvelle mairie de Londres, City Hall. Je ne sais pas si vous avez déjà vu cet étrange bâtiment qui borde la Tamise, mais je vous promets que c'est un ovni posé là comme ça à deux pas de Tower Bridge. Bref, le reportage en lui-même était pas mal, mais je sentais que résonnaient déjà en moi les mots "City Hall". Une idée de titre géniale, de quoi ça allait parler ? Aucune idée mais ce qui était certain c'est qu'un jour j’écrirais une histoire qui porterait ce nom. J'ai appelé Guillaume et je lui ai dit... Il m'a demandé de quoi ça parlerait, je lui ai répondu que nous aurions cette discussion le moment venu car je n'en avais aucune idée. Et cette fameuse discussion a mis pas loin de trois ans à venir... Je cherchais une nouvelle histoire et alors que je commençais à mettre en place les personnages et les idées, c'est Guillaume qui m'a rappelé que nous avions ce titre dans nos tiroirs... Comme lui j'ai trouvé que le moment était venu de l'utiliser, et je venais par là même de trouver où commencerait cette histoire. Je lui ai annoncé qu'enfin j'avais l'idée qui allait avec le titre et...

 

G : ...et moi, sans même avoir une ligne, j'ai dit d'accord.

 

 

Jules Verne - © Ankama Editions - 2012

 

Pourquoi avoir jeté votre dévolu sur Jules Verne et Arthur Conan Doyle ? Que représentent ces deux grands écrivains pour vous ?

R : Par goût, parce que ce sont des auteurs extrêmement talentueux qui ont changé le visage de la littérature, et parce que leurs œuvres les ont sublimés et leur survivront pendant des générations encore. Mais une petite mise au point s'impose, il est vrai que Jules Verne est bien mon tout premier choix. Je voulais constituer une équipe composée d'un enquêteur, d'une aventurière, d'un leader charismatique, d'un manipulateur et d'un inventeur. Jules Verne jouait le rôle de ce dernier. J'étais persuadé qu'un groupe composé de tels éléments saurait se sortir de tout, quelque soit l'histoire que je leur écrirais et qu'ils devraient vivre. Mon enquêteur c'était Sherlock Holmes, mais je voulais un minimum de vraisemblance et si la rencontre entre le grand détective et Verne était jouable, cela risquait de rendre l'histoire trop complexe. J'ai donc cherché quel enquêteur ayant existé avait marqué l'histoire et me plairait suffisamment pour décrocher un rôle dans le casting de City Hall. Je n'ai trouvé personne. Jusqu'à ce que le déclic se fasse, qui pouvait prétendre être meilleur que Sherlock, sinon celui qui lui dictait ses actes et pouvait anticiper le moindre de ses mouvements, son marionnettiste et créateur, Arthur Conan Doyle. Cette révélation aurait en plus une importance capitale dans l'histoire puisque l'idée principale de City Hall vient de cette simple trouvaille.

 

 

Bien que l'on voit évoluer vos personnages à l'époque Victorienne, de nombreux éléments contemporains (voire futuristes) parsèment ce premier opus. Pourquoi ce choix de mixité temporelle ?

R : En fait il n'y a aucune mixité temporelle, le monde de City Hall a évolué différemment du nôtre à partir du moment où la décision a été prise d'interdire le papier et l'écriture manuscrite. Nous avons attendu des dizaines d'années encore pour voir apparaître l'informatique, les écrans LCD, les clés USB, les mails ou les CD, logique puisque ce n'était pas un besoin fondamental pour nous, nous pouvions malgré tout communiquer. Dans City Hall, le monde n'a plus aucun moyen de communication en dehors du téléphone... Les industriels ont donc commencé à plancher sur des outils de communication "modernes" afin de palier à l'absence d'écriture, au détriment du travail à la chaîne et des productions massives, du développement des moyens de transport et de l'automobile, des routes, etc... C'est ce que l'on appelle une uchronie.

 

G : C'est le principe même de City Hall, un univers où les hommes ont été forcés de davantage développer les technologies de communication moderne parce que le papier n'existe plus depuis deux décennies. Internet, les smartphones, les tablettes, les e-books et les photos numériques y côtoient la révolution industrielle et ses machines à vapeur !

 

 

Le pilier de votre scénario est le pouvoir de matérialisation grâce aux crayons et feuilles de papier. Comment vous est venue cette idée ?

R : Avoir deux écrivains dans le groupe a aidé à développer une idée autour de l'écriture. J'avais pensé à un lien avec des criminels issus de la littérature qui s'échappaient des livres et étaient traqués par notre duo de choc, mais j'ai finalement décidé de garder cette idée pour plus tard suite à une discussion avec Guillaume. Je lui avais raconté cette version, qu'il aimait assez, et il a dit que ce serait plus percutant si eux pouvaient riposter en utilisant des carnets pour se défendre. L'idée était bonne, je suis donc parti sur un monde où tout ce que l'on voulait prenait forme ou arrivait pourvu qu'on l'écrive... Trop complexe et bordélique. Et puis j'ai trouvé comment simplifier le tout en conservant l'idée d'écriture... Seul ce que l'on décrirait prendrait vie, plus question d'influer sur l'ordre du monde, cela concernerait donc des personnages mais à une condition, que plus personne ne sache écrire sauf une poignée d'élus, le grand méchant de l'histoire, le premier... Blackfowl venait de naître et l'univers dans lequel il allait évoluer aussi !

 

Lord Black Fowl - © Ankama Editions - 2012

 

Parlons du graphisme. On ne peut qu'être ravi du résultat. Vous prouvez que l'on peut « faire du manga » sans pour autant être japonais. Quelles ont été ou sont, vos influences diverses ?

G : C'est très gentil à vous de dire ça, je suis très touché. Tous les éditeurs chez qui nous avons présenté City Hall, alors à l'état de projet, ont trouvé le concept intéressant, mais ils ont tous été frileux pour le format manga de création française. Ankama n'a jamais eu ce doute, et nous ne les remercierons jamais assez de cette confiance ! Pour mes influences, je suis en premier lieu un lecteur de manga, j'ai grandi avec Dragon Ball et Akira. Maintenant je lis toutes les grandes séries shônen, de One Piece à D.Gray-man, comme des œuvres plus « adultes », Pluto par exemple. Mais mon influence la plus importante est Takeshi OBATA. J'ai dévoré Hikaru No Go, puis Death Note et enfin Bakuman ! Et je me ronge les doigts deux fois par jour pour ne pas lire la suite sur internet...

 

 

 

 

 

 

 

Par le passé, vous avez été édités au format franco-belge. Quelles sont les raisons qui vous ont motivé à passer au format manga ? Quels sont les avantages et inconvénients ?

: L’envie de raconter une histoire en ayant la place de faire ce qui doit l’être. Développement des personnages, de l’intrigue, de l’univers, prendre le temps de montrer de vraies bastons qui durent mais qui ne frustrent pas le lecteur parce que cela prend la moitié d’un bouquin de seulement 46 pages à presque 15 euros. Et puisqu’on en parle, le prix aussi, aujourd’hui c’est le seul moyen d’offrir aux lecteurs une vraie histoire avec tout dedans pour un prix « raisonnable », lire de la B.D. au format « franco-belge » est devenu un luxe… sans parler des éditeurs qui signent pour une série, connaissent l’histoire en amont et sous prétexte de résultats moyens arrêtent le tout en cours sans laisser le temps à une fin de voir le jour, nous en avons fait les frais avec Explorers. City Hall pourra durer 15 tomes si les lecteurs le souhaitent mais la première histoire se terminera en 3, avec une véritable fin et une énorme révélation. Ankama a tout compris en tentant l’aventure avec des mangas !

Cela dit le manga a un inconvénient, mais c’est le même que celui de la B.D. « franco-belge », rares sont les lecteurs à lire assidûment des deux formats…

 

G : Les avantages ? Pouvoir enfin développer l'intrigue, situer l'action, asseoir les personnages, faire des montées en puissance avant un dénouement ou un coup de théâtre, et avoir enfin le côté « feuilleton » qui fait la force du format manga.

Les inconvénients ?.........Aucun ! :))

 

 

Au-delà du simple divertissement, quelles réflexions souhaiteriez-vous faire émerger dans l'esprit du lecteur ?

: Je ne crois pas que la plupart de nos lecteurs aient besoin de City Hall pour en arriver à cette conclusion… Mais, si ne serait-ce que l’un d’entre eux prend conscience du pouvoir des mots, de l’importance de lire et d’écrire pour partager ses idées et montrer au monde ses opinions et/ou ses rêves alors le pari sera réussi ! Attention tout de même aux gens qui maîtrisent cet art, comprendre le pouvoir des mots et l’utiliser implique aussi de s’en méfier, une histoire n’est pas forcément belle ou vraie sous prétexte qu’elle est bien écrite !

 

Arthur Conan Doyle - © Ankama Editions - 2012

 

Que conseilleriez-vous aux jeunes dessinateurs et scénaristes qui cherchent à vivre de leur art ?

: Soyez curieux ! Lisez, regardez, écoutez, jouez et ouvrez-vous au monde ! L’imagination est un muscle qu’il faut travailler tous les jours. Ecrivez dès que possible, même si vous n’en faites rien, le jour viendra où ça servira ! La curiosité c’est la clef, le reste n’est que de la méthode ! Une dernière chose… Ne vous arrêtez pas à la première critique, ni même à la seconde, écoutez-les bien sûr, mais continuez et acceptez l’idée qu’on ne peut pas plaire à tout le monde (si vous avez du mal à signer, rassurez-vous les éditeurs peuvent aussi avoir torts), concentrez-vous seulement sur ceux qui aiment ce que vous faites… Vous les verrez moins, ce sont qui parlent le moins fort… Alors foncez et faites ce que vous aimez !

 

G : Il ne faut jamais se détacher de son objectif, avancer pas à pas, prendre seulement les critiques qui vous serviront à progresser, et dessiner avec passion et volonté. À côté de tout ça, il faut lire un maximum de B.D., de toutes les origines, lire des romans, regarder des films et des séries, et jouer à plein de jeux vidéo. Il n'est pas fantastique notre métier ?!

 

 

Vous serez présents à Japan Expo pour aller à la rencontre de votre public. Que pensez-vous de ce genre de conventions et comment abordez-vous ce premier « tête à tête » avec vos lecteurs ?

R : C’est une très bonne chose d’avoir un lieu où pouvoir se réunir pour échanger et partager sur une passion commune et découvrir les nouveautés. C’est aussi bien souvent une occasion pour les lecteurs de rencontrer les auteurs qu’ils suivent et l’inverse est aussi vrai ! En ce qui concerne ce premier « tête à tête » nous sommes très impatients d’y être, nous sommes certains que ça sera fabuleux et que nous allons faire des rencontres intéressantes, vous qui lisez ça on espère vous voir là-bas !

 

Amélia Earhart - © Ankama Editions - 2012

 

La TVA a récemment augmenté pour les livres. En tant qu'auteurs, comment la percevez-vous ?

: C’est une très mauvaise nouvelle. Qui est l’imbécile qui a eu l’idée de taxer encore un peu plus l’accès à la culture ? Rien que cette question montre à quel point cette idée est stupide… Augmenter la taxe d’accès à la culture… Soyons sérieux deux minutes, c’est quoi la prochaine étape ? Rendre le prix du livre si élevé que seule une élite aura les moyens d’y accéder… Je parie que ceux qui ont voté cette loi ne se posent jamais la question de savoir s’ils ont ou non les moyens d’acheter un livre ce mois-ci… En revanche bonne nouvelle pour le livre numérique, il a de beaux jours devant lui, parce qu’à cette vitesse c’est tout ce qu’il nous restera à lire à un prix abordable demain ! Une fois de plus les lecteurs sont pris pour des moutons et les auteurs et les éditeurs en font les frais, pas ceux qui prennent les décisions…

 

G : Lecteurs et auteurs ont à mon avis le même ressenti. Subir une augmentation pour un livre n'est jamais bien accepté, et c'est normal.

 

 

City Hall est programmé en 3 volumes. Il n'est pas exclu que la série perdure si elle trouve son public. Pour capter leur attention, en quelques mots, comment définiriez-vous City Hall ?

: Je ne sais pas… Je crois que je raconterais l’histoire de la même manière que je le fais depuis maintenant un an, en leur disant que tout ce à quoi ils penseront sera dedans et plus encore… Je tente ma chance :

Londres, 1902. Le Ministre des Finances est sauvagement assassiné. Le chef de la police de City Hall est dépêché sur place pour enquêter. Sur le corps de la victime il découvre une feuille de papier manuscrite et cela le terrifie ! Il emporte l’indice avec lui et menace ses hommes de les exécuter si un seul d’entre eux partage ce qu’il vient de voir. Il fonce à City Hall et débarque sans préavis dans le bureau du Maire, pose la feuille sur le bureau et dit « Le monde tel que nous le connaissons a cessé d’exister ». Le maire s’assoit dans son fauteuil, atterré et réplique « Tu as raison, c’est la fin ». Il faut savoir que dans cet univers le papier a disparu depuis plus de deux cents ans et que l’écriture manuscrite a été abandonnée et oubliée de tous parce que tout ce que vous écrivez prend vie ! La police se retrouve donc aujourd’hui face à un criminel d’une envergure conséquente, il possède du papier, de quoi écrire, maîtrise cet art ancien et s’en sert pour tuer. Comment répliquer avec de simples armes à feu ? C’est là que le Maire Little intervient. Il possède un joker qu’il espérait ne jamais utiliser mais que les circonstances l’obligent à abattre. Il décroche son téléphone et dit « Appelez-moi Jules Verne ! ». Et c’est ainsi que Jules Verne, alors jeune écrivain numérique talentueux, accompagné de son élève, Arthur Conan Doyle, va entrer en possession du seul exemplaire de l’arme la plus puissante du monde encore aux mains du gouvernement, un cahier et un crayon. Avec pour seule mission de trouver leur ennemi et de l’arrêter quelle qu’en soit le prix !

 

 

Portrait Chinois :

Si vous étiez

  • Une fleur/plante ?

: Un arbre à palabre (bien souvent un baobab). C’est un arbre autour duquel les gens se rassemblent pour discuter et échanger des idées, où les enfants viennent écouter les anciens raconter des histoires. L’idée me plaît beaucoup !

G : Le café (j'en bois trop...)

 

  • Un livre ou genre de livre ?

: Un polar avec des accents de fantastique.

G : Les romans d'horreur comme ceux de Stephen King, ce n'est pas de la grande littérature mais c'est divertissant :))

 

  • Un animal ?

: Un ours, gentil la plupart du temps mais souvent grognon.

        G : Le chat, mais il passe trop de temps à dormir.

 

  • Un film ou genre de film ?

: Un film d’aventure, probablement un Indiana Jones, mais un des trois premiers !

        G : Indiana Jones et la dernière croisade, un modèle d'efficacité et de fun !

 

  • Une couleur ?

: Le vert, dans toutes ses nuances !

G : Joker... je suis daltonien.

 

  • Une musique ou genre de musique ?

: Une bande originale de film, celle du Sixième sens de James Newton Howard.

        G : Le Rock !!!!...

 

  • Une boisson ?

: De l’absinthe, non pas que j’en raffole, mais c’est comme ça que tout a commencé.

        G : Re-le café.

 

  • Une ville ?

: Montréal, une ville à plusieurs visages, fascinante, multiculturelle et accueillante.

  G : Je ne suis pas un grand voyageur, mais Tokyo, pour les bons souvenirs de mon voyage de noces !

 

  • Un élément ?

: J’ai le vertige, le mal de mer, je ne supporte pas la chaleur et je n’ai pas de racines… Il ne me reste plus que le cinquième élément…

  G : J'aurais bien voulu dire la Terre... mais je vais dire la Chaise... oui, je sais, c'est pas un élément... mais comme j'y suis dedans 15 heures par jour.

 

  • Une personnalité célèbre ? (vivante ou décédée)

: Jules Verne, inventeur, grand voyageur, nouvelliste, essayiste, écrivain, visionnaire… Les atouts pour être un grand homme, qui n’aurait pas envie de lui ressembler ?!

        G : Robert Downey Jr. ! Je voue un culte à ce type !

 

  • Un mot, un proverbe, une expression que vous affectionnez ?

: Une citation d’Albert Einstein « L’imagination est plus importante que la connaissance. La connaissance est limitée alors que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution. »

  G : Je vais emprunter la citation de celui sans qui rien ne serait arrivé : « failure is not an option »

 

Merci messieurs et bonne chance pour cette belle aventure qu'est City Hall !

: Merci à vous pour l’attention que vous portez à City Hall !

 

 

CITY HALL de Rémi GUéRIN et Guillaume LAPEYRE

Série prévue en 3 tomes

Premier volume disponible en librairie

 

Imaginez un monde où tout ce que vous écrivez prendrait vie. Imaginez maintenant qu’un individu utilise cette arme avec les plus sombres desseins... A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, les forces de police de City Hall n’ont d’autre choix que de faire appel à deux des plus fines plumes de Londres : Jules Verne et Arthur Conan Doyle !





Un grand merci à Rémi GUéRIN et Guillaume LAPEYRE pour cette interview. Merci également aux éditions Ankama et à ce cher Nazir !

Si vous souhaitez en savoir davantage sur les oeuvres de Rémi GUéRIN et Guillaume LAPEYRE, n'hésitez pas à vous rendre sur BD-SANCTUARY !


Source: Ankama

Den d Ice

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