4Kids se met en faillite pour échapper à TV Tokyo

Le chapitre 11 de la loi sur la faillite permet à 4Kids de conserver les droits sur la licence et de ne pas être mis en procès

TV Tokyo Corporation et Nihon Ad Systems devront attendre avant de poursuivre leur action en justice contre La société américaine 4Kids Entertainment. En effet, elle s'est mise sous la protection du chapitre 11 de la loi sur la faillite, comme elle l'avait promis si un accord ne pouvait être trouvé entre elle et les propriétaires de la licence Yu-Gi-Oh !

On se souviendra que TV Tokyo Corporation et Nihon Ad Systems avaient décidé de poursuivre 4Kids Entertainment car celle-ci n'aurait pas respecté les termes du contrat d'exploitation de la licence Yu-Gi-Oh ! Selon les Japonais 4Kids ne leur aurait pas versé toutes les royalties qu'elle devait et aurait même conspiré avec Funimation pour cacher des revenus générés par cette licence.

Finalement, la société américaine et les sociétés japonaises n'ont pas réussi à trouver un accord et la direction de 4Kids a aussitôt décidé de se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi sur la faillite. Celui-ci permet à une société de maintenir ses actifs (ce qui peut inclure des licences, en l'occurrence ça sera le cas) pour arriver à se réorganiser. Les poursuites judiciaires contre 4Kids sont aussi gelées et ce jusqu'à ce que la Cour en décide autrement.

Dans un communiqué publié sur Yahoo Finance, le directeur par intérim de 4Kids (le précédent a quitté ses fonctions après de lourdes pertes financières de la société en 2010), Michael Goldstein a tenu à rassurer les clients et partenaires de la société, sur le fait qu'elle maintiendrait ses activités au même niveau. Il a aussi déclaré : « La société va aussi continuer d'explorer ses alternatives stratégiques, y compris, la possibilité de vendre l'affaire ou une réorganisation en une société plus concentrée et plus forte ».

À propos, de l'affaire de Yu-Gi-Oh ! il a affirmé : « Nous avons fait tous les efforts pour parvenir à un accord avec les détenteurs de la licence. Étant donné que la société n'a pas reçu de réponse positive à sa proposition d'accord de la part des détenteurs de la licence, la direction n'avait pas d'autre choix que d'autoriser le dépôt d'un dossier de faillite chapitre 11. Ceci afin de protéger au mieux les affaires et les actifs de 4Kids Entertainment. Nous continuons de croire que la rupture du contrat Yu-Gi-Oh ! était illicite ». Il a ajouté : « Si la Cour statue en faveur de la société, 4Kids réclamera le remboursement complet des dommages de cet important préjudice que les détenteurs de la licence ont causé aux affaires de 4Kids ».

De nouveaux rebondissements sont certainement à prévoir dans cette malheureuse affaire...

Mariog

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